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Industrie : 10 métiers d'antan

Cette semaine, un petit tour dans les métiers d'antan. Se souvenir de jolis metiers !

Nous vous proposons un zoom sur métiers fastidieux qui ont disparus au fil des inventions en matière d’engins industriels. Des métiers qui furent essentiels il y a quelques siècles et qui comportaient de nombreux risques, et qui ont été confiés a des machines depuis.

Les connaissiez vous ?

Allumettier :

Le fabricant d’allumette, ni plus, ni moins. C’est aujourd’hui un trésor de notre patrimoine. Dans ce métier « mettre le feu aux poudres », était très fréquent et les artisans ( et artisanes, qui étaient nombreuses! ) se devaient de travailler munis d’un seau d’eau afin d’éteindre au plus vite les départs d’incendie très fréquents. Jusqu’en 1913, les allumettiers et allumettières étaient exposés à une terrible maladie due à l’utilisation du phosphore blanc, cela provoquait la perte des dents et la décomposition des os de la mâchoire. Seule l’ablation de l’os atteint permettait de stopper la maladie mais avait pour conséquence de défigurer la victime. Le phosphore blanc a été interdit dans le monde entier depuis.

Anseur de pots 

C’est l’ouvrier qui été chargé de l'ultime étape dans la fabrication de pots. Il devait les munir, selon les models, d’anses ou de becs, participant au caractère unique de chaque récipient. 

Chaufournier :

Travaillant à un four à chaux afin de produire de la chaux vive, le Chaufournier. Ce procédé est désormais effectué de façon industrielle. Si la chaux a longtemps été délaissée au profit de produits plus puissants mais moins écologiques, elle se fait à nouveau une place sur nos étagères notamment en matière de jardinage ou agriculture pour ses nombreux bienfaits : elle facilite le développement des racines, rend la terre plus facile à travailler, lutte contre les maladies des plantes et des arbres, stoppe mousses et champignons, et la liste est encore longue ! Veillez quand même à être suffisamment protégé en cas d’utilisation car la chaux vive est extrêmement irritante pour la peau, muqueuses et voies respiratoires. 

Clicheur : 

Le Clicheur travaillait en imprimerie et son travail consistait à préparer les caractères et planches d'imprimerie, en vue des impressions et des “presses” à partir des matrices avec du métal en fusion, cette action s'appelle “clicher” et c’est par évolution de ce verbe que l’on parle d’un “cliché” en photographie.

Décalabreur :

 Dans une mine, le Décalabreur devait nettoyer la voûte de la chambre d'extraction d'ardoise après l'explosion de la mine et l'effondrement de la roche. Il n’est pas nécessaire de voir expliquer combien c’était difficile et dangereux, si ? 

Elingueur : 

Dans la famille Ouvriers des Mines j’aimerais le collègue du Décalabreur, l’Elingueur ! Le rôle de cet ouvrier était de passer l'élingue, permettant le levage, qui pouvait être en corde, en câble, sous forme de sangle ou encore de chaîne et muni d’un accessoire de levage comme un crochet par exemple. Une fois l’élingue passée autour des blocs d'ardoise, il fallait les remonter à la surface. Un métier aussi risqué que physique.

Poupelier :

Poursuivons avec un autre duo d’ouvrier, ceux-ci fabriquaient des poupées. Le Poupelier sépare le lin et le chanvre et en fait des poupées destinées à la vente. Tandis que le Poupetier, les vend. Le travail d’équipe, il n’y a que ça de vrai !

Padleur :

Non, ce n’est pas le sportif qui pratique le Paddle (un sport de raquettes dérivé du tennis) ici, mais le métallurgiste ou verrier qui remue le métal ou le verre en fusion dans un creuset aussi appelé le padelin à l’aide d'une longue tige. Outre le risque évident de brûlure, la viscosité de ces 2 matériaux en fusion rend cette tâche extrêmement complexe.

Copiste :

Avant l’imprimerie, les livres étaient principalement entretenus et gardés par les moines et les ecclésiastiques en France. La tâche du copiste consistait à recopier les livres afin d’en posséder une copie, plus récente, et de pouvoir sauvegarder les informations écrites au fil des décennies. C’était une tâche longue et fastidieuse qui demandait concentration et minutie, selon l’état de dégradation des ouvrages et la qualité de la calligraphie du précédent copiste ou auteur.

L’incontournable : Réveilleur ! 

A défaut de radio réveil ou de smartphone, les gens faisaient appel au Réveil Humain ou Réveilleur, qui venait en personne réveiller ceux qui louaient ses services. En frappant à la porte, la fenêtre à l’aide d’un gros bâton ou d’une longue perche pour les fenêtres en hauteur et ne partait que lorsqu’il était sûr que son client été réveillé. Délicate manière de commencer sa journée n’est ce pas ? 

 

L’évolution de ces métiers jusqu’à leur disparition pour certains tient à l’industrialisation des pratiques mais aussi à l’interdiction de tâches et de produits trop dangereux. Réjouissons-nous de ces changements plus sécuritaires mais gardons à l’esprit ces temps révolus pour que le travail de ces femmes et de ces hommes ne tombe pas dans l’oubli ! 

 

IlliCO intérim : Humainement votre !